Al-Fayyum - Egypte - Portraits - Momies - Editions FMR 1995 1/500
Al-Fayyum - Egypte - Portraits - Momies - Editions FMR 1995 1/500
Descriptif (ph6)
- Superbe Ouvrage d'Art et d'érudition
Lauréat du prix du livre d'art lors du salon du livre de 1996
Assez rare à trouver en français
- Ce volume présente une sélection de portraits de momies trouvées dans l'oasis du Fayoum
en Égypte et datant de l'époque romaine. Le réalisme des visages et la qualité des pigments et de la fabrication
en font l'un des exemples les plus importants de la peinture ancienne.
- Les « portraits du Fayoum » sont un ensemble de peintures remontant à l'Égypte romaine exécutés du ier siècle
à partir de la fin du règne de l'empereur romain Tibère, jusqu'au ive siècle. Ce sont des portraits funéraires peints insérés dans les bandelettes au niveau du visage de la momie.
Le défunt y est représenté en buste le visage de face. Les découvertes sont nombreuses au xixe siècle (collections d'Henry Salt et Theodor Graf), mais les premières fouilles n'ont lieu qu'à partir de 1888 à Hawara, sous la direction de l'archéologue britannique Flinders Petrie.
Bien que semblant trancher par leur naturalisme, ces « portraits du Fayoum » poursuivent la tradition funéraire de l'Égypte antique, enrichie par les influences étrangères liées aux invasions et immigrations, grecque puis romaine notamment. Leur technique varie, tout comme la qualité de leur réalisation.
- Fonction des « portraits du Fayoum »
Les « portraits du Fayoum » n'ont donc pas eu le parement de momie comme unique fonction.
Ils possèdent une fonction commémorative. Habituellement, cette fonction est principalement assumée par la statuaire, comme en témoigne la tradition romaine des portraits. Il n’est pas improbable qu’ils aient été portés en procession lors de l’enterrement, à l’image des portraits d’ancêtre de l’époque romaine lors du décès d’un membre de la famille.
La fonction funéraire des « portraits du Fayoum » est enrichie à l'époque romaine par la recherche de ressemblance des traits héritée de la culture romaine. La présence de l’image du défunt, idéalisée ou non, directement liée au corps du défunt connaît déjà des précédents de manière continue tout au long de l’époque pharaonique. Le défunt doit en effet survivre physiquement et spirituellement, et son corps sert d’attache physique aux parties immatérielles qui le composent (ka et ba).
https://www.lejournaldesarts.fr/medias/les-laureats-du-prix-du-livre-dart-au-salon-du-livre-1996-100849
https://fabriano.com/fr/histoire/
https://www.nationalgeographic.fr/histoire/decouvrez-les-portraits-du-fayoum-lart-funeraire-egyptien-au-realisme-epoustouflant
Premier tirage de 500 exemplaires numérotés
Introduction et notices par Klaus Parlasca
Textes de Jacques-Edouard Berger et Rosario Pintaudi
Format 24*35 cm, 168p
numéroté 260/500
Le papier fait à la main a été spécialement fabriqué
à la forme ronde au moulin Pietro Miliani à Fabriano
Agrémenté de 62 magnifiques planches en couleurs
La Photogravure est due à Bassoli Olivieri
Superbe Reliure éditeur de soie noire
sous solide étui cartonné
parsemé de violettes de Parme stylisées à 3 branches
Etat
Très bel ouvrage avec minime usure d'usage
- léger frottement sur étui
- minimes marques au 2e plat
- Intérieur frais
- une page légèrement cornée